En fait nos régions ont toujours eu des moustiques mais depuis 2008 le moustique tigre (aedes albopictus) est arrivé sur le territoire via l‘ltalie.

Le premier foyer a été repéré dans une cargaison de pneumatiques en provenance d'Asie qui a été entreposée pendant plusieurs mois à l'extérieur. Les pneus, remplis d‘eau, se sont transformés en une véritable nurserie qui a permis au moustique tigre de se reproduire en grand nombre avant de commencer sa migration vers les Alpes Maritimes puis le Var et une grande partie du territoire (voir carte jointe).

Les scientifiques sont unanimes, les moustiques seront présents dans toute la France dans les 10 ans à venir

Le moustique trigre est le seul moustique diurne présent sur le territoire. Contrairement à ses congénères il pique de l'aube au crépuscule. C'est sa différence principale avec les espèces endémiques de la région qui ont tous une activité nocturne.

Raison pour laquelle il n'est absolument pas attiré par les pièges à lumière Ultra Violet d'où leur inefficacité contre cette espèce.

De plus le moustique tigre a une préférence incontestable pour l'homme par rapport à tout autre animal (chien, chat, chevaux, bovins etc..). C'est aussi une spécificité du moustique tigre.

Pour finir, il a une capacité à pondre plus de 200 œufs par femelle dans des retenues d'eau extrêmement infimes. L'équivalent d'un dé à coudre peut contenir jusqu‘à 50 larves !

On parle d'ailleurs de moustique urbain, il se satisfait de la moindre flaque, soucoupe de pot, pli de bâche ou autre récipient oublié pour pondre ses œufs.

A contrario il a un point faible : il vole très mal. On estime qu‘il s'éloigne rarement de plus de 150 mètre de son lieu de naissance. Ainsi, quand on traite une zone correctement en adulticides et larvicides sa population a beaucoup de mal a revenir sur celle-ci (se reporter à la rubrique Les moustiques pour en savoir plus)

En moyenne 20 jours. En effet, les produits biocides au même titre que les produits phytosanitaires sont conçus pour être totalement détruits par l'effet de photosynthèse c'est à dire la lumière directe du soleil afin d'éviter toute pollution des terres.

Mais quand nous traitons un jardin, nous remuons la végétation grâce à un atomiseur / souffleur qui permet d'apposer du produit sous les feuilles, à l'abris du soleil, là où vivent les moustiques. Ceci permet de garder une rémanence de produit de 15 à 20 jours suivant les conditions météorologiques.

Raison pour laquelle vos enfants pourront jouer dans le gazon dès le lendemain du traitement car en quelques minutes le produit ne sera plus actif sur ces zones directement exposées au soleil.

ll faut donc renouveler le traitement une ou deux fois par mois afin d'être tranquille toute la saison. Moustic Var Service vous proposera des contrats saisonniers avec des dates de passage pré établies et des tarifs dégressifs suivant la durée choisie.

Non ! Les produits biocides même s‘ils restent des produits actifs ont été créés dans le seul but de protéger l'homme d‘un insecte néfaste pour sa santé.

Ces produits n'ont aucun impact sur la végétation ni sur les animaux à sang chaud. Leur structure moléculaire a été étudiée pour ne nuire qu'aux animaux à sang froid et seul un surdosage équivalent à plus de 50 fois la dose recommandée pourrait être ressenti par un animal à sang chaud. Les seuls animaux domestiques qui doivent être rentrés avant une intervention de ce type sont les tortues et les poissons.

Chats, chiens, oiseaux, chevaux ou autres ne sont nullement incommodés par le traitement.

Il reste évident qu'ils doivent être manipulés par des professionnels et que certaines mesures de sécurité doivent être prises au préalable à sa dispersion.

Ces mesures préventives vous seront données lors de notre premier rendez-vous.

Certaines communes notamment celle de Hyères et de La Londe ont un service démoustication qui travaille du mieux possible. Cependant ils ne peuvent intervenir dans les propriétés privées.

Ils ne peuvent agir que sur les parcelles publiques et ne pratiquent que très rarement des traitements adulticides de part leur coût élevé pour de très grandes surface. De plus, il serait extrêmement compliqué de prévenir correctement les habitants d'un quartier complet et d'assurer au mieux les mesures préventives aux passages de biocides. Ce genre de traitement ne pourraient être opéré par les communes que sur ordre du Préfet en cas de problème vectoriel c'est à dire s'il était observé une épidémie provenant du moustique telle que le chikungunya ou la dengue.